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Najma Souroque
Crédits photo : © Philippe Levy

Najma Souroque

Programmatrice des contenus hors-musique

"Aujourd'hui, il me semble indispensable de réfléchir à l'empreinte environnementale d'un événement quel qu'il soit."

 

Les débuts

"Je baigne dans le milieu du jazz depuis mon enfance. Au départ, j'ai fait des études de droit avant de me rendre compte que mes activités parallèles sur les festivals de jazz me plaisaient beaucoup plus. J'ai donc fait l'IRMA et L'ICAR avant de rencontrer l'équipe de We Love Green. J'ai gardé un pied dans le jazz tout en me réorientant vers les musiques actuelles."

 

Partis pris

"J'ai choisi de travailler pour We Love Green pour son implication dans le développement durable et sa volonté d'être un laboratoire d'idées. Cet ADN propre au festival a influencé ma manière de travailler. Cela m'a permis de participer à la COP21 pour le Ministère de l'Ecologie. Aujourd'hui, il me semble indispensable de réfléchir à l'empreinte environnementale d'un événement quel qu'il soit."

 

Anecdote live

"Le concert de Ratatat à We Love Green était mémorable. Quand on m'a annoncé qu'ils commençaient, j'ai couru vers la scène en espérant que personne n'allait m'appeler dans mon talkie-walkie pendant au moins dix minutes ! C'était d'autant plus fort que je savais que je n'allais pouvoir entendre que quelques morceaux".

 

Le temps fort

"L'ouverture des portes est toujours un moment fort. Après des mois à bosser sur un projet, on sait qu'on ne peut plus reculer. Le public arrive et va découvrir notre travail. Ce n'est pas un sentiment de libération, plutôt un rush d'adrénaline amplifié par la fatigue du montage. Après cela, il faut encore tenir jusqu'au bout de l'événement !"

 

Le coup de blues

"Le plus dur pour moi reste la post-production, quand le festival est terminé. C'est le moment de dresser le bilan et de dire au revoir à tout le monde. Ce qui signifie beaucoup de tableaux, de portfolios, de mailings et de reportings à envoyer. La pression est retombée, il n'y a presque plus d'enjeu. C'est la dernière étape avant de passer à autre chose."

 

#PLUSQUEJAMAIS

"De plus en plus, les festivaliers veulent vivre une expérience cohérente, en accord avec la société actuelle. Plus seulement voir des groupes mais découvrir des créateurs, goûter la gastronomie du moment ou réfléchir aux questions environnementales. Le festival doit devenir un lieu d'échange et de débat. C'est ce qu'on fait sur la scène du "think tank" où sont invités des conférenciers engagés de tous horizons, que ce soit dans la permaculture ou l'architecture, qui échangent en direct avec le public."

 

Interview réalisée par Michael Patin